31 décembre 2007
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Peut on miser sur le regard du jeune réalisateur séfarade du film "La visite de la fanfare" pour aider à la réhabilitation d'une prochaine coexistence partagée
israélo arabe. Le dernier signe tangible de cette volonté apparait avec le générique de fin qui mêle les deux écritures.
Le metteur en scène Eran Kolirin a privilégié la petite vie, celle que va partager cette fanfare avec leurs hôtes un peu forcés d'un soir..... au discours officiel auquel elle aurait eu droit en tant qu'invitée , qui aurait été ponctué d'allusions multiculturalistes que l' on n'a plus forcément envie d'entendre.
L'alternance des langues, hébreu arabe et anglais parsèment les dialogues, des scènes de vie simple se succèdent, des personnalités contrastées sont esquissées: la timidité du juif et l'aisance de l'arabe qui transmet les rudiments de la drague au travers d'une scéne vraiment cocasse, l' hôtesse juive qui exprime son mal être et l'ancien arabe chef de la fanfare qui se repent sur sa vie passée...tout cela dans une petite ville bétonnée sans vie, où un banc, une cabine téléphonique, et un restau quasiment désertique servent de décors La musique est toujours présente, que ce soit physiquement avec les instruments qui sont transbahutés sur les routes du désert, ou avec le mini concert joué dans un chambre encombrée, voire au travers des airs anglais repris en choeur.
Un film simple , rafraîchissant qui nous fait vivre la vraie vie, et qui implore en quelque sorte que le dialogue entre la culture arabe et israélienne redevienne possible.....
Le metteur en scène Eran Kolirin a privilégié la petite vie, celle que va partager cette fanfare avec leurs hôtes un peu forcés d'un soir..... au discours officiel auquel elle aurait eu droit en tant qu'invitée , qui aurait été ponctué d'allusions multiculturalistes que l' on n'a plus forcément envie d'entendre.
L'alternance des langues, hébreu arabe et anglais parsèment les dialogues, des scènes de vie simple se succèdent, des personnalités contrastées sont esquissées: la timidité du juif et l'aisance de l'arabe qui transmet les rudiments de la drague au travers d'une scéne vraiment cocasse, l' hôtesse juive qui exprime son mal être et l'ancien arabe chef de la fanfare qui se repent sur sa vie passée...tout cela dans une petite ville bétonnée sans vie, où un banc, une cabine téléphonique, et un restau quasiment désertique servent de décors La musique est toujours présente, que ce soit physiquement avec les instruments qui sont transbahutés sur les routes du désert, ou avec le mini concert joué dans un chambre encombrée, voire au travers des airs anglais repris en choeur.
Un film simple , rafraîchissant qui nous fait vivre la vraie vie, et qui implore en quelque sorte que le dialogue entre la culture arabe et israélienne redevienne possible.....