19 décembre 2008
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Nihilisme passager, démoralisation certaine, provoquent le repli, alimentent le non à tout. Je suis impressionné de constater la détermination des lycéens, qui à mon avis sont beaucoup plus
motivés que les enseignants, que l'on accuse à tord de manipulateur....Les jeunes expriment un réel mal être, une angoisse légitime quant à leur avenir.Nous les adultes, nous sommes plutôt
hostiles au changement depuis un moment: on peut malheureusement illustrer notre désengagement, au regard du taux de non votants aux dernières élections professionnelles (près de 75%
d'abstention).....même si en contre partie les pétitions et révélations scandaleuses foisonnent sur internet.Signe d'une volonté du plus participatif au dépens du
représentatif???
Si notre jeunesse est aussi déterminée, il faut y voir l'expression d'une angoisse: nous sommes aux antipodes de la révolte estudiantine de 68, où l'utopie était le ressort du mouvement. La peur, très légitime , anime les jeunes d'aujourd'hui. Mais on aimerait que les adultes les relancent , en tentant de leur redonner de l'espoir. je suis un peu catastrophé, de voir que nous sommes finalement emportés par cette vague.en n'exprimant que de l' opposition; je fais partie de ceux qui préféreraient que l'on trace des axes, que l'on reconnaisse que l'immobilisme prime depuis plus de 30 ans par exemple dans l'Education Nationale, en cherchant les moyens pour le juguler ???? Je vous invite à lire le dernier bouquin de M Gauchet, Conditions de l'éducation, qui pose un diagnostic exhaustif sur notre système éducatif.
Si il est vrai que le gouvernement actuel joue la provocation, je pense qu'il le fait involontairement en tous les cas très maladroitement, alors qu'il se targuait de vouloir être pragmatique:ainsi mettre le travail du dimanche sur le tapis, vouloir faire passer la nième réforme du Lycée en force, faire voter la retraite à 70 ans, supprimer la pub à la télé, donner un peu plus de pouvoir au président, ouvrir la Poste aux capitaux privés, ne sont que des maladresses. Quant à l'opposition on cherche toujours et désespéremment un programme valide.Qu'est ce qu'être de gauche aujourd'hui ?
Besancenot ne parle plus trop, Robert Hue tente de revenir, la sosie vocale de Arlette s'est montrée il y a peu, les Verts ont réalisé un exploit en réunissant une majorité incontestée autour de leur leader plutôt transparente, Mélenchon s'est exilé, Buffet a été réélue mais sans l'unanimité habituelle, Ségolène ronge son frein et Martine réfléchit......quant à la droite elle tente de réanimer des vieux réflexes en tentant d'accuser une extrême gauche terroriste qui déstabiliserait le pays ( hier les caténères aujourd'hui le Printemps),et les économistes nous démontrent tous les jours que si ils peuvent expliquer, ils sont incapables de prévoir,et la preuve est faite que ce n'est pas une science exacte.
Non rien de rien.....je repars à zéro.
Si notre jeunesse est aussi déterminée, il faut y voir l'expression d'une angoisse: nous sommes aux antipodes de la révolte estudiantine de 68, où l'utopie était le ressort du mouvement. La peur, très légitime , anime les jeunes d'aujourd'hui. Mais on aimerait que les adultes les relancent , en tentant de leur redonner de l'espoir. je suis un peu catastrophé, de voir que nous sommes finalement emportés par cette vague.en n'exprimant que de l' opposition; je fais partie de ceux qui préféreraient que l'on trace des axes, que l'on reconnaisse que l'immobilisme prime depuis plus de 30 ans par exemple dans l'Education Nationale, en cherchant les moyens pour le juguler ???? Je vous invite à lire le dernier bouquin de M Gauchet, Conditions de l'éducation, qui pose un diagnostic exhaustif sur notre système éducatif.
Si il est vrai que le gouvernement actuel joue la provocation, je pense qu'il le fait involontairement en tous les cas très maladroitement, alors qu'il se targuait de vouloir être pragmatique:ainsi mettre le travail du dimanche sur le tapis, vouloir faire passer la nième réforme du Lycée en force, faire voter la retraite à 70 ans, supprimer la pub à la télé, donner un peu plus de pouvoir au président, ouvrir la Poste aux capitaux privés, ne sont que des maladresses. Quant à l'opposition on cherche toujours et désespéremment un programme valide.Qu'est ce qu'être de gauche aujourd'hui ?
Besancenot ne parle plus trop, Robert Hue tente de revenir, la sosie vocale de Arlette s'est montrée il y a peu, les Verts ont réalisé un exploit en réunissant une majorité incontestée autour de leur leader plutôt transparente, Mélenchon s'est exilé, Buffet a été réélue mais sans l'unanimité habituelle, Ségolène ronge son frein et Martine réfléchit......quant à la droite elle tente de réanimer des vieux réflexes en tentant d'accuser une extrême gauche terroriste qui déstabiliserait le pays ( hier les caténères aujourd'hui le Printemps),et les économistes nous démontrent tous les jours que si ils peuvent expliquer, ils sont incapables de prévoir,et la preuve est faite que ce n'est pas une science exacte.
Non rien de rien.....je repars à zéro.