pour voir le reportage de FR3
http://info.francetelevisions.fr/video-info/index-fr.php?id-video=mars_1223782_100620101610_F3
en politique ça bidouille sec,depuis quelque temps.
à droite,entre Boutin qui tente de justifier sa mission, Bayrou qui fait semblant d'être toujours indépendant, Villepin qui s'est empressé de reprendre sa carte à
l'UMP, Juppé qui joue à fond la carte écolo ....... De Villiers rallié mais très discret depuis quelque temps.....Madelin??Patrick Sébastien (ancien soutien de Bayrou) est arrivé avec son DARD, et le dernier venu , Nanar ,
maintenant renfloué , tente un retour. ....sans oublier tous les autres, étiquettés "centre"......souvent ministres en
activité.
L'extrême droite avec Le Pen,y croit encore , même si on ne sait plus qui écouter entre le père ou la fille.
NS la joue fine en laissant se recomposer progressivement et insidieusement une droite centrée,en partie conduite par ses ex adversaires, qu'il rémunére largement quand il le faut. On disperse d'abord on rassemble ensuite.....vieille tactique.
A gauche, le PS semble s'être calmé, avec un candidat potentiel ,absent!, DSK qui, curieusement semble rallier pas mal de suffrages auprès de
l'opinion!!!!! SR, après avoir joué enfin la carte modeste, en se ralliant du bout des lèvres, n'a pas gommé toutes ses ambitions.Elle reste Ségolène.....Entre les Verts et Europe Ecologie on
continue à chercher le consensus, Mélenchon est entrain de perdre le PC, quant au NPA, c'est silence radio.Vincent Peillon a mis au vestiaire son idée de recomposer une force
fédératrice centre gauche, et Martine bosse......bosse, et semble avoir réussi à mettre sous cape les vélléités des jeunes éléphants.
Quelques idées qui prévalent
le développement durable qui s'est installé dans tous les programmes
et pour les socialos,le care en remplacement de la démocratie participative!!!!!
Le rattachement du ministère des sports au ministère de la santé aurait dû induire logiquement une meilleure prise en considération de l’impact du sport et de l’activité physique sur la
santé publique. Or force est de constater que la prise en compte de cette problématique est limitée, et que les moyens dédiés à la promotion de l’activité physique pour tous afin
d’améliorer le niveau global de la santé de la population restent faibles. Ce manque d’ambition politique est d’autant plus préoccupant qu’une diminution de l’activité physique est constatée
dans l’ensemble des pays occidentaux depuis
plusieurs années, et qu’elle entraîne des conséquences majeures pour la population en termes de
santé publique.
Cette baisse d’activité résulte d’abord de la réduction des heures d’éducation physique et sportive en milieu scolaire. Elle tient aussi au fait que la
sédentarité s’accroît, et qu’elle touche plus particulièrement les jeunes et les personnes socialement défavorisées du fait de leur mode de vie.
Le manque d’activité physique multiplie les risques sanitaires, et peut déboucher sur la surcharge pondérale, voire l’obésité, qui touche une part croissante de la population partout dans le
monde.
Près d’un français sur deux est en situation de surpoids ou d’obésité. Le taux de prévalence de l’obésité s’élève aujourd’hui à 14,5 % pour les adultes, et pourrait atteindre 22% d’ici
à 2025.
Dans ce contexte préoccupant, la réponse gouvernementale reste insuffisante. Les moyens consacrés par le secrétariat d’Etat aux sports pour la promotion de la santé par le sport sont
marginaux. D’une manière générale, le sport de haut niveau reste la priorité absolue du ministère (80% du total des crédits en 2010), et le sport pour tous est à la portion congrue. Les
sommes consacrées à la promotion de la santé par le sport sont dérisoires lorsqu’on les met en regard des
sommes dépensées par l’assurance maladie pour la prise en charge des pathologies liées à l’obésité.
La relance des activités physiques en vue de favoriser leur pratique à tous les âges de la vie devrait être érigée en priorité nationale, ayant vocation à s’intégrer dans une démarche
de développement durable. Il convient pour cela de créer un environnement favorable, spécialement en milieu urbain, en donnant une place accrue aux modes de
déplacement alternatifs - vélo, marche à pied,...., comme l’ont déjà fait avec succès quelques villes en Europe.
L’implantation d’aires de jeux en ville et d’espaces de sports urbains doit aussi être encouragée. Il importe également de promouvoir la pratique d’une activité physique au quotidien,
bénéfique à la santé publique et propice au lien social,
en s’appuyant sur les acteurs de terrain que sont les associations, et les collectivités locales.
Dans un contexte budgétaire contraint, et face aux défis qu’engendrent le vieillissement de la population et la tendance au surpoids, la promotion du « sport santé », loin de représenter un
coût pour les finances publiques, est susceptible de réduire le déficit de la branche maladie de la sécurité sociale en minorant les dépenses liées aux pathologies dues à l’obésité.
Plus généralement, elle est de nature à améliorer le bien-être de la population, en contrebalançant les effets négatifs du stress et de la sédentarité, et en contribuant à renforcer le
lien social.
Intro d'un article paru dans Terra Nova, que vous pouvez lire dans son intégralité
http://www.tnova.fr/index.php/toutes-les-publications/4-notes/1322-pour-une-veritable-politique-de-promotion-de-la-sante-par-le-sport.html