10 octobre 2008
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Entre les murs et Khamsa,deux films récents qui nous font découvrir deux faces
cachées de notre société. Je dois avouer être ressorti à chaque fois avec le moral dans les chaussettes. Mais si ces deux films peuvent avoir plus d'influence que des slogans,
souhaitons qu'ils arrivent à ôter le voile qui obscurcit encore le regard de nos responsables. Souvenons nous que le film Indigènes a permis de reconsidérer les retraites des
anciens combattants de l'Empire Français .
L'inspiration qui a guidée nos deux réalisateurs s'est appuyée sur une réalité encore insuffisamment dénoncée. Films qui mettent en scène des jeunes, aux réactions et aux actes condamnables, mais en partie explicables. On pourrait légitimement craindre que nos chères petites têtes brunes n'y voient que des modèles à imiter......
Que faire, quoi penser.....je cherche..... je m'interroge même sur notre faible niveau de conscience, voire notre quasi insouciance. Si on découvre seulement maintenant la cité Ruisseau Mirabeau où se déroule le film Khamsa , alors qu'elle existe depuis les années 50 , à l'entrée de Marseille....avec des conditions déplorables de promiscuité, nous savons, au moins les enseignants , que l'école fabrique des exclus depuis des décennies.
Dans Khamsa je repense à l'intervention d'une équipe de la DASS dans le village des gitans pour récupérer un jeune: elle illustre le fossé qui existe entre notre système social qui démontre sa totale impuissance: de même dans l'école du 20 ème à Paris,où les propos tenus par les élèves, leur sensibilité exarcerbée voire intolérable aboutit finalement à l'exclusion de l'un d'entre eux. Des signes que notre société ne possède pas beaucoup de remèdes à part les pansements .
Une entrée dans le XXI ème siècle plutôt chaotique, qui nous démontre que nous avons encore beaucoup à faire.
(La khamsa porté par Marco est un pendentif utilisé aussi bien par les musulmans, les chrétiens ou les juifs séfarades. )
L'inspiration qui a guidée nos deux réalisateurs s'est appuyée sur une réalité encore insuffisamment dénoncée. Films qui mettent en scène des jeunes, aux réactions et aux actes condamnables, mais en partie explicables. On pourrait légitimement craindre que nos chères petites têtes brunes n'y voient que des modèles à imiter......
Que faire, quoi penser.....je cherche..... je m'interroge même sur notre faible niveau de conscience, voire notre quasi insouciance. Si on découvre seulement maintenant la cité Ruisseau Mirabeau où se déroule le film Khamsa , alors qu'elle existe depuis les années 50 , à l'entrée de Marseille....avec des conditions déplorables de promiscuité, nous savons, au moins les enseignants , que l'école fabrique des exclus depuis des décennies.
Dans Khamsa je repense à l'intervention d'une équipe de la DASS dans le village des gitans pour récupérer un jeune: elle illustre le fossé qui existe entre notre système social qui démontre sa totale impuissance: de même dans l'école du 20 ème à Paris,où les propos tenus par les élèves, leur sensibilité exarcerbée voire intolérable aboutit finalement à l'exclusion de l'un d'entre eux. Des signes que notre société ne possède pas beaucoup de remèdes à part les pansements .
Une entrée dans le XXI ème siècle plutôt chaotique, qui nous démontre que nous avons encore beaucoup à faire.
(La khamsa porté par Marco est un pendentif utilisé aussi bien par les musulmans, les chrétiens ou les juifs séfarades. )